CBD : un allié efficace contre la dépression ?
La dépression décrit une pathologie psychique caractérisée notamment par une tristesse persistante, dont les divers symptômes peuvent varier de légers à sévères. La souffrance induite peut s’avérer très handicapante au quotidien, posant des difficultés dans la vie scolaire, professionnelle ou dans les relations sociales et familiales. Dans les cas les plus graves, la maladie peut conduire au suicide. Selon l’OMS, l’Organisation Mondiale de la Santé, cette maladie toucherait environ 280 millions de personnes, tous âges confondus, dans le monde. Soigner une dépression nécessite un suivi psychologique. Seul l’avis d’un professionnel de santé pourra orienter le patient vers une thérapie et, éventuellement, un traitement pharmacologique adaptés. Le cannabidiol (ou CBD), grâce à ses actions bénéfiques sur le cerveau et le corps humain, peut toutefois aider à guérir les symptômes de la maladie. Comment agit le CBD contre la dépression, et quel est son niveau d’efficacité ? On vous explique tout.
Qu’est-ce que la dépression ?
Définition et symptômes de la dépression
La dépression est une maladie psychique dont les symptômes principaux sont des troubles de l’humeur. Elle se distingue de la simple déprime par un état de tristesse persistant, de plus de deux semaines, et par une perte d’intérêt pour des activités autrefois jugées plaisantes. Cette pathologie altère de manière négative, chez les personnes qui en souffrent, la perception du monde extérieur et l’estime de soi.
La dépression peut également s’accompagner de :
- troubles du sommeil ;
- troubles alimentaires ;
- d’anxiété ;
- de fatigue ;
- de douleurs physiques ;
- d’une perte de libido ;
- de difficultés de concentration, pour penser clairement ou effectuer des tâches au quotidien ;
- voire, de pensées suicidaires.
La gravité de la maladie, qui peut varier de légère à sévère, dépend de l’importance de ces symptômes. Elle existe également sous plusieurs formes :
- un épisode dépressif unique ;
- des épisodes répétés ;
- un trouble bipolaire, alternant phases de dépression et d’euphorie excessive.
Facteurs déclenchants de la dépression
Les mécanismes à l’origine de la dépression sont encore mal identifiés, la maladie étant le résultat à la fois de facteurs biologiques, sociaux et psychologiques.
On constate toutefois que divers éléments peuvent augmenter le risque de faire une dépression, tels que :
- des traumatismes et événements difficiles, parfois vécus durant l’enfance (maladie, handicap, deuil, violences, séparation, licenciement, etc.) ;
- un fonctionnement neurologique altéré, causé par l’épisode dépressif, mais aussi susceptible de le faire perdurer ;
- éventuellement, une prédisposition génétique, lorsque l’un des parents a déjà souffert de dépression.
Thérapies et traitements usuels
Les thérapies et traitements médicamenteux pour lutter contre la dépression sont nombreux. Diverses solutions peuvent être proposées par les soignants, selon l’importance des symptômes et la forme de la pathologie.
Un suivi psychologique est préconisé. Il peut s’agir de pratiques telles que :
- la thérapie cognitivo-comportementale, qui vise à modifier la perception que l’on a de soi-même ;
- l’activation comportementale, qui a pour objectif d’aider le patient à s’impliquer dans des activités positives et plaisantes ;
- la psychothérapie interpersonnelle, qui permet une meilleure gestion des relations sociales.
La prescription d’antidépresseurs ne constitue pas, quant à elle, une solution de première intention, pour les épisodes dépressifs légers. Associés à une thérapie, dans les cas modérés à majeurs, ces produits pharmacologiques se déclinent sous plusieurs formes, notamment :
- les inhibiteurs sélectifs de la recapture de sérotonine (ISRS), ainsi que de la noradrénaline (IRSNA) ;
- les antidépresseurs imipraminiques ou tricycliques ;
- les IMAO.
Ces médicaments présentent toutefois un risque d’accoutumance et n’ont pas un effet immédiat. Sans un suivi adapté, l'arrêt du traitement peut également entraîner une rechute.
Les mécanismes physiologiques influant sur la santé psychologique
La production de sérotonine dans les neurones
La circulation des informations dans le cerveau est rendue possible grâce à des composés chimiques produits par les neurones, les neuromodulateurs et les neurotransmetteurs. Ces derniers sont libérés à travers les synapses, des espaces assurant les échanges entre les cellules nerveuses, puis sont récupérés par le neurone récepteur, qui s’active, et ainsi de suite. On estime qu’environ 10 % de ces molécules ne parviennent pas à la cellule post-synaptique, et sont rapatriés vers la cellule émettrice.
La sérotonine, surnommée “hormone du bonheur”, assure, en tant que neuromodulateur, la bonne transmission des informations et joue un rôle important dans la régulation de l’humeur. Une carence en sérotonine favoriserait notamment l’apparition de symptômes anxieux ou dépressifs. La consommation d’antidépresseurs ISRS et IRSNA, empêchant la recapture de la sérotonine par le neurone pré-synaptique, offrent au neuromodulateur davantage de chances d’être reconnu et capturé par le neurone post-synaptique.
Le système endocannabinoïde et le microbiote intestinal
Une étude de l’Institut Pasteur, en collaboration avec l’Inserm et le CNRS, publiée en 2020, a montré qu’une altération du microbiote intestinal pouvait engendrer un dysfonctionnement du cerveau.
La région de l’hippocampe, fortement impliquée dans la gestion des émotions et les états dépressifs, connaîtrait une forte diminution de ses endocannabinoïdes ; un ensemble de composés synthétisés par le corps (ou “endogènes”), proches des cannabinoïdes comme le CBD, que l’on trouve dans le chanvre. Or, le système endocannabinoïde (ou SEC), dont ces molécules assurent le bon fonctionnement, est un régulateur homéostatique ; c’est-à-dire qu’il assure un équilibre essentiel entre les diverses fonctions biologiques comme l’humeur, le sommeil ou l’appétit.
L’étude tend ainsi à montrer que la perturbation du microbiote intestinal et les troubles dépressifs sont liés par le système endocannabinoïde, et que ce dernier aurait un impact direct sur la santé psychologique.
CBD et dépression : comment le cannabidiol peut aider à lutter contre les troubles de l’humeur ?
Influence du CBD sur le système endocannabinoïde
Le système endocannabinoïde fonctionne par l’action de ces molécules endogènes sur deux types de récepteurs, présents dans nos cellules :
- CB1, qui est situé dans les cellules du système nerveux ;
- CB2, que l’on trouve dans le système immunitaire.
À la différence des neurotransmetteurs comme la sérotonine, les endocannabinoïdes du système nerveux sont émis par le neurone récepteur, et viennent inhiber, dans certaines conditions, l’activité du neurone émetteur. Ils permettent donc de réguler l’activité cérébrale, lorsque cette dernière est trop importante.
Parmi les composés endogènes pouvant s’accrocher aux récepteurs CB1, on trouve notamment l’anandamide et le 2-AG, dont le THC, molécule psychoactive du cannabis, imite l’action. Contrairement au THC, le cannabidiol (ou CBD), lorsqu’il est consommé, n’active pas directement CB1 mais inhibe l’enzyme (la FAAH) qui décompose l’anandamide. Ce qui conduit à l’augmentation du taux d’endocannabinoïdes et aide ainsi à réguler l’activité cérébrale. Le CBD, par son action relaxante, apporte alors un sentiment de quiétude et de bien-être.
Le cannabidiol se distingue du THC par la stimulation de processus physiologiques naturels : l’action des endocannabinoïdes est favorisée, et non remplacée. N'interagissant pas directement avec les récepteurs, il n’induit aucun effet psychoactif ou d'accoutumance. En outre, son impact positif sur les troubles psychologiques comme la dépression sont aujourd’hui reconnus par la communauté scientifique.
La stimulation de la production de sérotonine par le cannabidiol
En plus de son action implicite sur le système endocannabinoïde, le CBD activerait directement les récepteurs de la sérotonine. Favorisant l’augmentation de la concentration du neurotransmetteur dans les synapses, il aurait ainsi un effet similaire aux antidépresseurs ISRS, confirmé par plusieurs études.
Le cannabidiol y parviendrait toutefois par un moyen différent, stimulant la libération de sérotonine, sans bloquer sa recapture par le neurone émetteur. L’augmentation du taux de sérotonine améliorerait ainsi le fonctionnement du système nerveux et la circulation des informations, et aiderait à lutter contre la dépression.
Comment consommer le CBD contre la dépression ?
Quelques gouttes de nos huiles de CBD, déposées sur la langue ou mélangées à une boisson, suffisent pour en ressentir les effets. Le produit agit dans les 5 à 30 minutes suivant la prise. Les diverses teneurs en CBD disponibles (de 5 à 40 %) permettent de répondre à différents niveaux de symptômes.
Le CBD ne peut être considéré comme un antidépresseur en tant que tel, mais il offre une alternative naturelle, sans risque d’accoutumance ou d’effets psychoactifs, capable de limiter, voire de soigner à long terme les symptômes de la dépression. Le risque de voir survenir des effets indésirables est également faible, et est principalement dû à des surdosages.
Il convient toutefois, avant toute consommation de CBD, de demander l’avis d’un professionnel de santé. Plusieurs interactions médicamenteuses, comme avec certains anxiolytiques ou antidépresseurs imipraminiques et IMAO, peuvent s’avérer dangereuses. Le remplacement d’un traitement par la prise de CBD doit également être soumis à l’avis de votre médecin.
Grâce à ses propriétés de relaxation et de régulation des systèmes physiologiques, comme les endocannabinoïdes et la sérotonine, le CBD peut s’avérer d’une grande efficacité pour traiter les symptômes de la dépression. Produit d’origine 100 % naturelle, sans risque d’accoutumance ou d’effets secondaires majeurs, il peut être une alternative bénéfique – sous réserve de l’approbation de son thérapeute – aux antidépresseurs, plus invasifs.
Vous souffrez vous aussi de troubles de l’humeur ? La Ferme du CBD propose toute une gamme de produits en huiles, fleurs ou résines, disponibles en diverses concentrations, selon vos symptômes.
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Comments
Demande d information
Giraud 21/08/2023Bonjour
Quel produit conseillez vous pour les états dépressifs légers ?
Cordialement
Gérard
Miranda E 22/08/2023
Dosage conseillé ?
Ebrard Marie Antoinette 20/05/2023Quel est le dosage conseillé pour l'huile de CBD ?
Est-ce qu'en doublant ce dosage on obtient l'équivalent d'une huile plus fortement dosée? Cad, est-ce que 6 goutes de CBD dosé à 10% sont équivalentes à 3 goutes de CBD dosé à 15%?
Merci de votre réponse
Miranda E 23/05/2023
cbd pour fatigue stress
Veronique 25/04/2023Bonjour! Merci pour votre article! Personnellement, je consomme du ice bud depuis un certain temps et je remarque des améliorations sur les douleurs, la fatigue et le stress!